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Compétences réseaux sociaux pour vos équipes : quelles formations pour quels résultats ?

Directeurs et Managers, vous voulez développer la proximité avec les clients, prospects, candidats et partenaires ? Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables autour desquels il faut mobiliser les équipes. Ce besoin devient de plus en plus stratégique et complexe à mettre en oeuvre. Vous  appréhendez les difficultés d’intégration et de maintenance des bons usages ? … A juste titre :

  • Les réseaux sociaux sont à cheval sur la sphère privée et publique, chacun y est maître de son image et de son utilisation à titre privé (recherche d’un nouvel emploi ou d’une nouvelle mission…) ou corporate (diffusion d’un message institutionnel,  prospection, recherche de candidat…). Là où avant on pouvait former les équipes à l’utilisation d’un outil interne en imposant des process, ici il faut inciter, donner envie et fédérer pour transformer vos collaborateurs en ambassadeurs de marque
  • Ces derniers étant encouragés à diffuser des contenus sur l’entreprise sans contrôle possible, les entreprises ressentent plus que jamais le besoin de les former, accompagner, guider…
  • Les réseaux sociaux donnent lieu à une nouvelle forme de sociabilité. Les managers intègrent dans les routines des réunions plus agiles comme des courts échanges informels autour d’un café pour engager les équipes, les motiver et encourager la redevabilité. Ce type de management et de posture s’étendent naturellement aussi aux réseaux sociaux sur lesquels ils doivent montrer l’exemple…

L’utilisation des réseaux sociaux ne doit pas être “subie” par les équipes mais doit être vécue plutôt comme un outil ludique qui permet d’apprendre, ouvrir les chakras, trouver de nouvelles idées…

Et par dessus tout, cela doit s’intégrer dans le quotidien digital de l’entreprise :  la prospection, le recrutement, la fidélisation des salariés….. Pour réussir la transformation digitale de ces leviers, il faut une acculturation commune basée sur une stratégie de formation et d’on-boarding sur mesure… Ce qui fonctionnera pour un grand groupe de fast food ne sera pas adapté à une banque privée et inversement…

La formation en entreprise n’est plus une question simple de plug and play… Un Directeur de grand groupe/PME peut encore chercher dans le catalogue de son entreprise, appeler son service formation et/ou faire appel à un prestataire pour intervenir en intra-entreprise ou il peut envoyer son équipe en formation inter-entreprise.[1] Définir votre besoin vous aidera à optimiser votre demande et votre choix du bon format pédagogique !

Alors… Afin de vous aider à mieux comprendre quel type de formations réseaux sociaux  pourrait correspondre à vos besoins et à ces situations complexes, nous avons conçu ce récap qui décrypte l’univers pédagogique :

1- La formation présentielle (ou « en face à face ») aux réseaux sociaux

Elle reste le format le plus “classique.” Le Directeur peut s’appuyer sur ses équipes de marketing/communication, digital et/ou de formation qui pourraient gérer cela en interne ou trouver un organisme, un formateur indépendants adaptés aux besoins. L’intervention d’un tiers permet souvent d’atténuer les tensions, de valoriser les équipes et dynamiser les processus internes.

Elle peut se décliner sous plusieurs formes :

Atelier : une session d’information d’une durée de 2 à 4 heures. Ceci sert plutôt à donner un premier niveau de sensibilisation Social Media. Dans un délai aussi court, faire pratiquer les apprenants sur un ou plusieurs réseaux sociaux représente un véritable challenge…

Conférence : une courte séance d’une ou deux heures, parfois avec table ronde où l’on fait intervenir des spécialistes de l’extérieur. L’objectif d’une telle conférence sur le digital est principalement d’informer et sensibiliser une population en particulier et de faire de l’on-boarding..[2]

Parfois ce type d’on-boarding est fait de manière plus large et collective (c’est le cas dans les grands groupes dont les structures sont éclatées sur le territoire national ou international par exemple), où des « Digital Days » (« Journées digitales ») sont organisés. Lors d’un tel évènement, il se peut que sessions d’informations et conférences soient mélangés. Parmi les objectifs : démystifier le digital, homogénéiser les connaissances digitales, professionnaliser et rendre compte d’une initiative digitale de l’entreprise, expliquer la stratégie digitale de l’entreprise et faire adhérer les participants au digital…

Formation sur 1 ou 2 jours en groupe : Le Directeur qui a comme attente l’efficacité d’un tel investissement se heurtera aux contraintes du terrain : il n’est pas naturel d’enlever les collaborateurs de leur environnement quotidien et de leur demander de se mettre sur les réseaux sociaux. Pour se rendre disponibles, les équipes doivent différer les urgences et les objectifs. Alors, si la formation, est “à l’étagère,” cela risque de ne pas être parfaitement en phase avec leurs spécificités et leur diversité (niveau de connaissance des techniques, facilité de rédaction de contenus, etc.) .  Donc, cela pourrait sembler comme une perte de temps pour les collaborateurs.

Et en plus, comment peut-on vraiment exiger des résultats au sein des équipes et qu’elles s’approprient les usages des réseaux sociaux dans leur quotidien suite à juste 1 ou 2 jours dans un contexte d’apprentissage qui n’est pas en phase avec leur réalité ?

2- Le parcours pédagogique « blended learning » [3]

Si effectivement le Directeur attend de vrais résultats concrets et durables suite à cette opération pédagogique, il faudrait une solution qui aille au delà de la sensibilisation, orientée pratique, KPI’s, ROI, intégration dans les usages quotidiens…

Un parcours pédagogique mixte (ou « blended learning »)  accompagne les apprenants sur leur lieu de travail lorsqu’ils sont sur les réseaux sociaux en situation réelle. Ce mode d’apprentissage est davantage en phase avec leurs problématiques, secteur, marché, etc. De plus, former les collaborateurs en entreprise lorsqu’ils sont à leur poste, en train de mener des opérations classiques du quotidien, représente une vraie disruption dans leur journée → Ce qui est complétement le BUT de cette démarche ! Apprendre à intégrer les réseaux sociaux dans son quotidien professionnel pour son job demande un engagement de toutes les parties prenantes. C’est pour cela qu’un parcours pédagogique « disruptif » garantit un meilleur retour sur investissement sur le long terme. Le choix d’un organisme de formation proposant des contenus sur mesure est à privilégier sur ce type de formation pour optimiser la qualité et la cohérence avec le contexte et la stratégie de l’entreprise.

Quel que soit le format de formation réseaux sociaux choisi par le Directeur pour ses équipes, il faut prendre ces 5 points en compte :

  • Où en sont les membres de votre équipe par rapport aux réseaux sociaux ?
  • Quels sont les objectifs pédagogiques pour l’équipe en question ?
  • Quelle est la stratégie digitale de l’entreprise ? Et des différents services ou équipes ?
  • Comment la formation aux réseaux sociaux doit être liée à la stratégie digitale de l’entreprise?
  • Suite à la formation, comment pensez-vous aider à maintenir les actions digitales de votre équipe ? Court, moyen, et long terme ?

Votre entreprise souhaite-elle créer plus de proximité avec les clients, prospects, candidats et partenaires sur les réseaux sociaux ?  Vous vous demandez comment instaurer un réflexe “social” durable au sein de vos équipes ? : Notre #SmartTeam est là pour vous guider dans votre réflexion !

[1] Une formation intra-entreprise se déroule au sein d’une société, tandis qu’une formation inter-entreprise se passe chez l’organisme de formation extérieur et réunit des salariés de plusieurs sociétés.

[2] de la “socialisation organisationnelle”, qui fait référence au mécanisme de mener l’autre à être d’accord et accepter un changement.. Ceci est souvent fait à travers une présentation des data, business case, des sessions d’information et de formations afin d’arriver à fidéliser la personne dans la nouvelle approche et/ou sur un certain projet….

[3] un mélange de formation distancielle + présentielle, qui peut se faire avec des outils d’e-learning comme une salle virtuelle, etc. La répartition de chaque composant, la fréquence, et la durée sont définis d’après les objectifs, les thématiques, les contenus, les niveaux, les besoins, la technologie, le budget, etc.

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devenez le référent social media dans votre entreprise

5 astuces pour devenir le Référent Réseaux Sociaux de votre entreprise

Ça y est : plus de secrets sur le sujet de l’usage des réseaux sociaux par les salariés ! D’après une étude de Weber Shandwick, 98% des salariés utilisent au moins un réseau social pour leur usage personnel, parmi lesquels 50% postent déjà à propos de leur entreprise.

Malheureusement, peu d’entreprises exploitent ces “Social Cowboys and Cowgirls”, ces salariés qui communiquent en solitaire sur les réseaux sociaux professionnels à propos de leur entreprise.

Tandis que ces collaborateurs-cobayes sont encore peu mobilisés par les entreprises, que dire des directeurs qui, eux aussi, tâtent le terrain sur les réseaux sociaux ?  Oui oui, ça existe ! Mesdames, Messieurs, nous vous présentons aujourd’hui :

le “Référent Social Media” de votre entreprise ! (ou peut-être est-ce même vous ?)

Qui sont ces “Référents Social Media” ?

Directeurs commerciaux, marketing, RH, responsables d’agence/Business Unit, ou même des directeurs de franchise ou animateurs de réseaux de franchise ou distributeurs, ils communiquent sur leur entreprise ou franchise sans accompagnement ni guidelines de leur management. Ils citent la marque sur leurs profils LinkedIn ou Twitter, parlent de leurs projets, équipes, marchés ou de leurs secteurs… Sans forcément savoir s’il le font bien, ou savoir mesurer le ROI de leurs actions.

Et parfois, comme leurs “Social Cowboys” collaborateurs, ces directeurs peuvent aussi être frustrés par le manque de reconnaissance, d’accompagnement, et de proposition de collaboration par la direction.

Chaque cas sera sans doute particulier, mais pour devenir un Référent Social Media le plus crédible auprès de votre direction, et professionnaliser votre démarche,  voici déjà 5 pistes essentielles à suivre pour partir du bon pied.

1. Concentrez-vous sur la cible

Votre cible (prospects, clients, candidats, partenaires…), c’est LE driver de vos initiatives sur les réseaux sociaux. Comment utilise-t-elle les réseaux sociaux? Comment faut-il se mettre en relation avec elle ? Sur quels réseaux sociaux ? Avec quels contenus ? Qu’avez-vous  déjà essayé avec elle ? Qu’est-ce qui marche ou ne marche pas ?

Astuce : Faites un résumé “cible centric” de vos initiatives, key learnings et résultats !

2. Préparez le terrain “social”

Sans profil efficace sur LinkedIn (a minima !), votre proposition de positionnement en tant que Référent n’y sera pas crédible ! C’est à vous d’être un modèle pour votre équipe (et même pour le management – il faut bien commencer quelque part ! … pourquoi pas par vous ?!)

Astuce : Nettoyez votre profil LinkedIn.

Propose-t-il un message “orienté cible” ?… Ou est-il toujours votre CV des années 2000 ? ? S’il est déjà #2019ready, bravo, maintenant vous êtes prêt pour la prochaine étape !

3. Ne faites plus qu’un avec les metrics !

Si vous voulez prouver votre valeur en tant que Référent Social Media, il faut passer à la vitesse supérieure ! Votre direction (et certainement votre équipe) vont vous demander, “Alors, so what ? Pourquoi utiliser les réseaux sociaux ? Pour quel ROI ?”

Astuce : Identifiez 2 ou 3 exemples sur LinkedIn des posts, likes, invitations…qui vous ont approché de la cible.

Vous avez partagé des contenus qui ont été re-partagés/retweetés par une cible ? Vous avez obtenu des commentaires sur votre feed ou dans les messages ? Analysez d’où cela vient et s’il y en a d’autres comme ceci ! 😉  #ROI

4. Entrez en mode “partage”

Maintenant que vous avez votre joli package “de preuves”, réfléchissons sur comment vous allez partager votre expérience et votre nouveau savoir-faire à l’équipe! Comment pourrait-elle commencer ? Comment ouvrir des conversations avec des cibles sur LinkedIn, Twitter, ou même sur votre portail – si vous êtes RH ? Par ailleurs, votre entreprise a probablement déjà une page entreprise LinkedIn : comment votre équipe peut-elle mieux profiter de cette vitrine et contribuer au rayonnement de la marque ?

Astuce : Partagez les key learnings et les résultats de vos initiatives avec votre équipe en gardant deux choses en tête : le pourquoi et le comment (concret) !

Et by the way, si vous avez déjà une ou deux personnes sur votre équipe qui “bricolent” sur les réseaux sociaux, pourquoi ne pas monter le dossier avec eux pour le présenter ensemble au management ? Plus nombreux vous serez, mieux ce sera ! #Goteam ! 🙂

5. Pensez long terme !

En montrant votre propre évolution (et peut être celle de votre équipe) et votre courbe d’apprentissage en termes de maturité réseaux sociaux, vous allez aussi communiquer à votre management un message important :

Les réseaux sociaux, ce n’est pas juste “on jette quelques informations sur LinkedIn, comme les ‘jeunes’  font sur Facebook! Et paf, avec un coup de baguette magique, on attire les cibles et elles viennent toutes à nous comme des abeilles sur du miel !” ?

Il est primordial de démontrer concrètement à la direction les étapes que vous avez traversées pour en arriver là. Cela démontre qu’obtenir du ROI sur les réseaux sociaux, c’est possible, mais il faut passer par des tests, ou même une phase POC (Proof of concept). Cela demande une stratégie, des efforts, du budget, du soutien et surtout de l’humilité !

Astuce : N’ayez pas peur de montrer au management tout ce que vous avez entrepris pour en arriver là !

Et surtout n’oubliez pas de faire comprendre que grâce à ces explorations “tests”, vous auriez déjà fait économiser à l’entreprise du temps et de l’argent! Vous pouvez déjà éliminer ce qui ne marche pas → vous avez des premiers insights qui vous indiquent le bon chemin !

Allez go !

Vous êtes un #Referent #Socialmedia ??????

citation seth godin

Vous voulez renforcer la professionnalisation de votre approche réseaux sociaux ? Présenter un projet solide à la direction ? Faites appel à nos 10 ans d’expérience !

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Fais-le ou non. Il n'y a pas d'essai

4 façons d’améliorer votre engagement sur les réseaux sociaux

Googlisez le mot, “engagement”, et vous trouverez environ 927 000 000 résultats !

…Et autant de définitions que de publics qui s’y intéressent  :

  • un marketeur digital vous parlera du nombre de likes et partages, du ratio follower/following, ou encore du taux de croissance de l’audience et la liste continue.
  • un commercial visera des commentaires sur des articles ou des posts, des messages privés de prospects, de clients, de partenaires montrant de l’intérêt pour leurs contenus…
  • un membre du management aura autre chose en tête → quel est le ROI concret des actions sur les réseaux sociaux en termes de conversion financière… ?

Peu importe notre rôle dans l’entreprise, nous sommes tous à la recherche du Saint Graal : l’engagement !

Comme une apprenante #RHdigital me l’a récemment demandé, et à juste titre,

Mais Michelle, comment puis-je apporter de la valeur à mes candidats sur les réseaux sociaux ?

Et, c’est une très bonne question ! La réponse est simple : à travers des contenus qui donnent envie aux membres de votre écosystème de réagir, de répondre en vous posant des questions, d’approfondir le dialogue, ou même de vous demander plus d’informations… → de l’engagement quoi ! Yippee…

Cela a l’air facile ? Détrompez-vous ! Malgré un nombre croissant de publications de contenu, l’engagement global sur les pages Facebook a diminué de 50 % ! **  …une tendance qui semble hélas se poursuivre également  sur les autres réseaux sociaux…

Alors, comment faire ? Voici quelques astuces…?

1. Posez-vous la fameuse question de l’expert en management et motivation, Simon Sinek* : “Pourquoi ?” ?

Vous êtes le mieux placé pour savoir ce que VOS clients, prospects, partenaires candidats  veulent, pourquoi ils achèteraient chez vous ou viendraient travailler chez vous… Même si votre entreprise pousse pour vous des contenus à partager, ou si vous trouvez pratique les outils d’automatisation de diffusion des contenus… Compter 100% sur des outils qui communiquent pour vous avec VOS interlocuteurs  est quand même risqué !

2. Soyez plus précis  dans vos posts, vos messages, vos interactions…

Sur les réseaux sociaux, on a souvent tendance de vouloir faire du “cheap and easy”, à ajouter une ligne trop basique et vide comme “Voici un article intéressant…” ou “Nous recrutons…”. Essayez plutôt de répondre à ces questions : pourquoi l’article est-il intéressant ? Quels points montre-t-il ? Et s’il s’agit d’un recrutement, en quoi le poste est intéressant ?  

créer de la valeur avant d'en extraire

3.  Faites un bon matching !

Faites matcher leur besoin avec votre proposition de valeur : de contenu, d’idée, de questions, de bonne pratique, d’une expérience similaire… Et faites-le rapidement ! N’oubliez pas le vieil adage, « il faut battre le fer tant qu’il est chaud.» #Tellementvrai 

Et pour reprendre ce que je disais dans le premier point, même si vos outils pré-mâchent cet exercice pour vous, si vous voulez peaufiner vos compétences #modernselling, il faut savoir apporter de la #valeurajoutée en live, tous les jours…

Newsflash : les algorithmes ne vont pas répondre pour vous lors d’une réunion commerciale, entretien avec un candidat, appel… Il faut être #ciblecentric tout au long de sa journée… peu importe l’activité…

citation will smith

4. Engagez-vous vous-même avant l’autre !

Cela ne mange pas de pain et vous ne risquez pas grande chose ! Dans le pire des cas, vous auriez pris le temps de réfléchir sur comment attirer l’attention de votre cible ! Et ça, c’est quand même votre job ! ?

Gentil rappel :  il faut initier du mouvement pour en créer.. Sinon, rien ne va se passer…

Enfin, managers, directeurs, PDG, commerciaux, RH… Il est peut-être bien temps de laisser  votre orgueil au vestiaire :

  • « Les prospects/candidats sont difficiles »
  • « Il n’y pas de ROI »
  • « Driver de l’engagement, c’est trop chronophage… »

Comme le chantait Dalida,

paroles, paroles, paroles

Si vous aidez vos équipes (et vous-même !) à être les premiers à vous engager et devenir  “#ciblecentric” à travers vos interactions sur les réseaux sociaux , vous allez :

  • créer de la valeur
  • créer de l’engagement durable on ET off line !

Et comment muscler les compétences de vos équipes afin qu’elles deviennent des super héros de l’engagement sur les réseaux sociaux ?! Nous sommes là ! Nos parcours pédagogiques comprennent des exercices basés sur l’intelligence émotionnelle et l’intégration du contexte relationnel. Explorons ensemble les possibilités !

 

*https://startwithwhy.com/

**Source : CMS wire

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employé, un ambassadeur de marques

L’Employee Advocacy en 4 minutes chrono

L’ “employee advocacy” : on en parle beaucoup ces derniers temps…

Mais ce n’est pas de tout un nouveau concept ! En fait, les origines de  l’ambassadeur de marque remontent aux années 40 aux US quand les célébrités du cinéma jouaient les vedettes de publicités, soutenant différents produits. Donc, l’idée des salariés présents sur les réseaux sociaux en tant qu’ambassadeurs de l’entreprise est en effet aussi ancienne que l’histoire des entreprises elles-même !

Mais ce qui est “nouveau” est la reconnaissance de cette méthode par les entreprises…

Quand vous demandez aux RH, Directeurs Commerciaux ou du Management :

Vos salariés, sont-ils ambassadeurs de votre entreprise sur les réseaux sociaux ? 

Pour ne pas avoir l’air paumés, ils vous répondront : 

Oui, bien sûr, nos salariés savent tous utiliser les réseaux sociaux d’autant qu’une bonne partie d’entre eux est assez jeune.

OK… mais un salarié qui “sait utiliser” les réseaux sociaux ou un salarié qui est “jeune” ne sont pas pour autant ce qu’on peut vraiment appeler un “ambassadeur de marque” ou employee advocate…

Bref, vous vous demandez comment profiter de toute l’étendue de ce que l’employee advocacy permet ? Vos collaborateurs et vous vous demandez bien pourquoi cette stratégie devrait s’inscrire parmi les priorités de votre to-do-list ?

Nous avons créé pour vous ce petit pense-bête qui vous donnera quelques pistes de réflexion dans vos premiers pas vers l’employee advocacy, ou vous permettront de vous replonger dedans si vous êtes en train de préparer le terrain pour la création d’un programme !

1. Qu’est-ce que c’est l’employee advocacy ?

(souvent traduit par “programme d’ambassadeur de marque pour les entreprises”)

L’employee advocacy est défini comme le mécanisme par lequel une entreprise ou une marque mobilise ses salariés pour qu’ils deviennent ses ambassadeurs dans leur vie professionnelle, notamment sur les réseaux sociaux.

Autrement dit, l’employee advocacy est un programme d’ambassadeur de marque dans une entreprise, soutenu par la direction, organisé et géré par le service de communication, RH, marketing, digital, commercial, ou un mélange de plusieurs services. L’entreprise forme, accompagne et soutient les salariés dans leurs actions sur les réseaux sociaux…

Ceci est normalement accompagné d’une stratégie, d’un guide de bons usages, des événements internes, d’e-learning ou de la formation en présentiel, de coaching et surtout beaucoup d’encouragement de la part de la direction !

2. Pourquoi est-il le buzzword de 2018/2019 ?

Car des employés engagés = des employés heureux = des clients satisfaits !

D’après Ann Latham de Forbes, “L’engagement est, au mieux, un symptôme du succès”.
Les salariés qui réussissent et qui sont reconnus par la direction sont des salariés qui se sentent positifs et fiers quant à leur contribution à l’entreprise. Et d’après Forbes, une entreprise qui s’aligne avec ses salariés est une entreprise qui s’engage dans une culture construite sur des valeurs et des modes de fonctionnement en phase avec les salariés.

Avec l’approfondissement de la transformation digitale et de l’acculturation des salariés aux réseaux sociaux (même quand elle est lente!), il n’y a pas que les gros mastodontes comme Starbucks, Dell, ou Hewlett Packard** qui agissent, s’engagent et évoluent dans une telle stratégie, et avec une vraie culture de l’engagement !

Pourquoi ? La réponse est simple → ROI !

3. ROI

Comme Cédric Mendes nous le rappelle, les programmes d’employee advocacy sont de vrais outils de l’entreprise et pas juste des “phénomènes” ou des tendances ! Un programme structuré qui accompagne et soutient les collaborateurs, en mesurant les résultats et en reconnaissant leurs efforts et leurs success stories, produit du réel ROI.

Mais qu’est-ce qu’on peut mesurer en termes du ROI ?

Quelques idées sur le ROI de 100 ambassadeurs…***
  • L’impact sur l’avis et le comportement des prospects, clients et candidats :
    • Cedric Mendes atteste qu’une annonce de poste qui est partagée par un salarié obtient aisément environ 800 vues sur LinkedIn vs. 250 à 300 en moyenne quand l’annonce est publiée sur un jobboard !
    • Selon une autre source*** : 70% de la perception d’une marque est déterminée par des interactions humaines.
  • L’impact sur la visibilité : 79% des entreprises sondées constatent une augmentation notable de leur visibilité, et 65% notent une augmentation de reconnaissance de la marque.

4. A quoi ça ressemble, concrètement ?

Le Partner Program, Starbucks

5. Bonnes pratiques

  1. But “Why?” → donner envie aux collaborateurs !
  2. Commencer avec des enquêtes de satisfaction → enseignements qui pourraient faire partie d’une fondation solide ;
  3. Instaurer une culture d’engagement → acculturer les salariés à l’engagement;
  4. Mettre les gens en avant → ils sont l’atout le plus précieux de l’entreprise !

     5. Diversifier la communauté d’ambassadeurs→ un mix multi-TOUT (métier, âge, service, pays..)

6. Les 3 “R” :

  • REFLEXION
  • RESPONSABILISATION
  • REACTIVITE

Alors, les salariés ambassadeurs sont-ils la nouvelle arme secrète des entreprises en 2019 ? 😉

Alors, convaincus qu’avoir des “Employee Advocates” fera avancer votre entreprise (et son business!) ? Que vous avez besoin de former vos futurs collaborateurs-ambassadeurs de marque ?
Notre expérience et notre expertise sont à votre disposition pour que votre programme vous soit réellement bénéfique et bien vécu par toutes les parties impliquées ! Ou peut être avez-vous des questions ? On est là pour vous répondre !


*Cet article a été inspiré par les échanges durant notre Webinar, Dans la peau d’un “Employee Evangéliste,” avec Cedric Mendes, Directeur-Adjoint Marque Employeur et Engagement de chez Colas, que nous remercions d’avoir partagé son témoignage de qualité avec nous !

**10 Brands That “Get” Employee Advocacy

*** Source : Sociabble

 

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Woody est un social cowboy

Il était une fois…le “Social Cowboy”

Une histoire sur l’usage des réseaux sociaux par les salariés en entreprise…

98% des salariés utilisent au moins un réseau social pour leur usage personnel, parmi lesquels 50% postent déjà à propos de leur entreprise.*

Mais si vous demandez à un Cadre RH, commercial, acheteur, etc. d’une entreprise lambda s’il se sert des réseaux sociaux dans son quotidien, vous aurez une myriade de réponses telles que :

Oui, bien sur, je suis très ‘actif’ tous les jours…. Je vérifie qui a regardé mon profil, les dernières news des gens dans mon réseau et je like quelques articles.», ou encore…

Ah, oui, je bricole un peu à droite à gauche. J’essaye d’utiliser au moins LinkedIn, c’est important. Mais je ne sais pas si je le fais bien.. En fait , j’ai peur que cela fasse trop artisanal.

Je sais qu’il est important de ne pas avoir un profil trop ‘CV’.. Je tente de partager des informations sur mon entreprise et mon secteur afin d’attirer des prospects, des candidats, des gens de notre secteur… Mais je ne suis pas sûr que cela soit efficace. Ce qui est fou est que mes diffusions arrivent parfois à attirer près de 2000 vues… Mais je ne sais pas quoi en faire! Comment convertir cette approche en business, recrutements etc… ?

Et pour couronner le tout!

Ma direction pense que je perds du temps. Bref, je n’ai pas les bons outils pour comprendre si ce que je fais est bien et s’il y a un ROI. ☹.

Et BINGO !

Vous avez dans votre équipe le fameux “Social Cowboy”. Il tire plus vite que son ombre,  a de bonnes intuitions, oeuvre à la construction de votre territoire comme il peut, mais il est un peu seul, et pas toujours bien armé.

Qu’est-ce que c’est un Social Cowboy  ?

C’est un salarié commercial, communiquant, marketeur, RH… ou tous salariés lambda qui communiquent en solitaire sur les réseaux sociaux professionnels avec un profil « semi brandé” de la marque de l’entreprise. Le  Social Cowboy a tendance à bricoler des visuels lui-même, et ils sont parfois trop petits, trop grands, pixelisés ou pas forcément en phase avec la stratégie de la communication de l’entreprise.

De plus, le Social Cowboy diffuse des informations sur l’entreprise et leur secteur, en « likant » des articles publiés par le service de communication de l’entreprise.

Qu’arrive-t-il à notre Social Cowboy, une fois lancé seul dans le Far West des réseaux sociaux ?

Souvent cette personne peut être amenée à faire des partages et même des tentatives de chasse aux prospects ou candidats, mais souvent, après quelques mois d’efforts :

  • Le Social Cowboy ne voit pas de « résultat »  et, par frustration, il arrête…
  • Il peut être amené à croire que les réseaux sociaux n’ont aucun bénéfice.
  • Dans le cas positif, il arrive à attraper un poisson ! Yipee ! Il essaie d’en parler avec sa direction, mais elle ne partage pas la même joie ou ne lui en donne aucune reconnaissance.

Social cowboy sur son lieu de travail

Image rare d’un Social Cowboy en pleine activité… ?

  • Pire :  ses collègues ou voire, son boss, sont même jaloux de lui ! Car le Social Cowboy arrive à pénétrer sur les territoires inconnus , c’est-à -dire il attire du monde sur son profil et convertit ! Qui est ce “Prince de la gâchette” des réseaux sociaux ?! “Mais comment il l’a fait?”, ils demandent… Et ses collègues sont vite à rétorquer, “Il doit avoir beaucoup de réseau…” ou “ C’est un génie réseaux sociaux… “

Mais, attention! Ce que ces collègues ne comprennent pas, c’est que ce Social Cowboy  est actif sur les réseaux sociaux depuis un moment :  il diffuse des contenus, lance des invitations, prend contact… et régulièrement ! Il essaie tout! Certes beaucoup d’efforts pour parfois peu de « grands » résultats, mais au moins il  essaie ! Il suit le fameux adage de Nike, « just do it ».  ?

Alors, ce Social Cowboy, est-il bénéfique à l’entreprise ??

Eh bien,  oui et non…

  • Oui, parce qu’il est positif d’avoir des personnes ouvertes et autonomes, qui essaient de trouver des solutions eux-mêmes. Qui plus est,  elles reconnaissent la valeur des outils comme les réseaux sociaux.

Horde de moins en moins sauvage

La horde de moins en moins sauvage

  • Encore oui, car ces Social Cowboys, en “vieux routiers” du social media ayant exploré 1000 chemins, se sont heurtés à tous les périls, peuvent montrer à leurs collègues le bon chemin et les pièges à éviter. Et peut-être même mieux le faire que les jeunes loups, souvent à la gâchette facile, mais pourvus de moindres expériences du terrain.
  • Et encore non.. Pourquoi?? Bah, mettez-vous dans les bottes du Social Cowboy! Si vous preniez des initiatives et l’entreprise ne reconnaît pas vos efforts, vous serez frustrés aussi et vous finirez par partir!

Et s’ils partent, ceci est  une perte pour l’entreprise! Quelque part, votre entreprise a déjà payé pour faire ces « tests » sur les réseaux sociaux, car le Social Cowboy les fait durant sa journée ! Autant que l’entreprise bénéficie des enseignements collectés lors de ces explorations !

Et n’oublions pas que le Social Cowboy frustré qui part en pensant que l’entreprise refuse de se moderniser  = un client insatisfait qui peut s’exprimer sur les réseaux sociaux.?

 

Comment accompagner le Social Cowboy vers l’eldorado du ROI ?

Il faut CHOUCHOUTER vos “Poor lonesome cowboys et cowgirls!!” Il faut féliciter leurs initiatives et  encourager leurs innovations ! ?  Bref, il faut surtout les aider et  faire attention à « soigner » leurs frustrations, car ils sont l’atout en or de l’entreprise

Mais comment faire de vos Social Cowboys et Cowgirls ces “rois et reines du Far West” au pays des réseaux sociaux professionnels ?

Il faut les :

  • identifier ;
  • écouter ;
  • comprendre ;
  • former ;
  • les aider à former les autres ;
  • et surtout, les impliquer !

emoji cowboy

And, that, my friends, is how the West was won…

Howdy partner! Vous voulez identifier vos Social Cowboys et Cowgirls et les aider à monter en compétences réseaux sociaux ? Nos belles Santiags vous attendent…

*Source :  Weber Shandwick

 

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coaching versus formation

Coaching vs Formation : Qui gagne la bataille du R.O.I ?

Directeurs commerciaux, ressources humaines, digital, marketing, communication ou PDG, des grandes ou moyennes entreprises nous expliquent très souvent que leurs entreprises mettent en place du coaching LinkedIn, Social Selling, réseaux sociaux pour leurs collaborateurs. Mais demandez-leur quels sont leurs objectifs, résultats ou pire, le ROI de ces activités, ils seront souvent incapables de répondre.

Alors, c’est de là que naît cette fameuse question.

Coaching ou Formation réseaux sociaux ?

En creusant le sujet autour de cette édifiante situation, nous nous sommes rendus compte que la différence fondamentale entre coaching et formation n’est pas limpide pour certains décideurs. Non pas qu’ils ne la comprennent pas, mais surtout leurs réactions et actions ne semblent pas en tenir compte…. Il est donc temps d’attaquer de front cette problématique, qui nous semble tout sauf anecdotique ! ?

D’abord : le sens des mots… En principe, la formation évoque le transfert des compétences. Le coaching concerne quant à lui l’optimisation de ces compétences, censées d’être déjà en mises en place. Or, il s’agit d’être claire : les entreprises sont-elles à la recherche d’une vraie acquisition de compétences par leurs collaborateurs, ou plutôt d’une légère amélioration de certaines activités opérationnelles menées sur les réseaux sociaux ? La première option étant la partie immergée de l’iceberg, là où la deuxième ne fait souvent qu’effleurer la surface des choses.

Transférer ou améliorer les compétences ?

Le fossé entre ces deux verbes justifie bien notre questionnement. Quand on parle de formation ou de transfert de compétences, il faut se demander : qu’est-ce qu’une compétence ? D’après Wikipedia, “En ressources humaines, la compétence représente l’aptitude d’une personne dans le cadre d’une activité ou d’un poste déterminés à mettre en œuvre le savoir-être, le savoir-faire et les ressources (hommes/matériel) nécessaires.”

Aux entreprises alors, de savoir formuler un choix conscient : faut-il proposer de la formation ou du coaching réseaux sociaux ? Pour répondre à cette question, il faut soulever le capot et regarder ce que les deux propositions contiennent :

  • La formation réseaux sociaux a tendance à ratisser plus large. Cela peut inclure une structure pédagogique plus approfondie, un mapping des niveaux des compétences et du progrès des salariés, l’acquisition de hard skills (des compétences techniques) ET soft skills (des compétences “humaines”), de l’onboarding et une certaine garantie de longévité du savoir-faire et du savoir-être acquis durant la période de formation.
  • Le coaching réseaux sociaux a tendance à survoler les pratiques réseaux sociaux en entreprise. Il traite plus ou moins superficiellement les actions opérationnelles comme les exercices du relookage et de la manipulation des profils, de chasse commerciale ou RH, les méthodes de base de communication et de visibilité…

Outre la mise à jour formelle des connaissances de base en réseaux sociaux trouvées dans le coaching, la formation apporte donc aussi :

  • Le changement et l’adoption de posture ;
  • La démonstration des bénéfices et de l’utilité des usages social media pour les salariés en entreprise (le fameux “what’s in it for me” = une des grandes “FAQ” des salariés !) ;
  • Des exemples concrets des messages personnalisés, des contenus à partager;
  • Le tout en prenant soin de respecter la charte de l’entreprise, en utilisant les réseaux sociaux correctement, de manière rentable, et en étant aussi capables d’en retirer et de mesurer le ROI !

Formation ou plutôt coaching réseaux sociaux ? Une question de durabilité…

Quant à la longévité des deux, ceci est aussi un élément à ne pas négliger ! Le coaching étant souvent plus court ne peut pas évidemment couvrir tant de sujets, ni ne produire d’effets sur le long terme.

Encore une fois, la question centrale reste : quels sont les objectifs de ce coaching ou de cette formation ?  Pour le savoir, et en déduire un choix stratégique entre formation et coaching, il faut d’abord répondre aux interrogations suivantes :

  • Quelles populations mon entreprise a-t-elle besoin de former ou coacher ?
  • Quel est leur niveau technique et leur zone de confort ?
  • Selon quelles modalités ?
  • Sur combien de réseaux sociaux et/ou sur d’autres outils (marketing automation, licenses LinkedIn, Sales Navigator, CRM,  …) ?
  • Comment tout coordonner ?
  • Pour quels KPI et ROI ?

En conclusion, nous pourrions trancher que la formation est d’abord nécessaire afin d’assurer une base solide en phase avec les usages de l’entreprise. Et qu’elle contribue au rayonnement de la marque,  en construisant de la valeur avec ses prospects, clients, candidats, salariés, partenaires… Et en complément, le coaching peut quant à lui assurer la maintenance des nouveaux acquis, leurs résultats et la prise de mesure du ROI.

Formation + Coaching = ROI !

Et vous? Plutôt formation ou coaching ? Vous voulez former vos collaborateurs à être plus « customer centric », développer leurs “soft skills” avec les clients, prospects, candidats, partenaires à travers les réseaux sociaux et générer des leads et recrutements…?   C’est dans cet esprit que nous proposons des parcours pédagogiques comprenant des exercices et scenarii basés sur des cas concrets, de l’intelligence émotionnelle et l’intégration du contexte relationnel…

Explorons ensemble !

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