Il était une fois…le “Social Cowboy”

Woody est un social cowboy

Une histoire sur l’usage des réseaux sociaux par les salariés en entreprise…

98% des salariés utilisent au moins un réseau social pour leur usage personnel, parmi lesquels 50% postent déjà à propos de leur entreprise.*

Mais si vous demandez à un Cadre RH, commercial, acheteur, etc. d’une entreprise lambda s’il se sert des réseaux sociaux dans son quotidien, vous aurez une myriade de réponses telles que :

Oui, bien sur, je suis très ‘actif’ tous les jours…. Je vérifie qui a regardé mon profil, les dernières news des gens dans mon réseau et je like quelques articles.», ou encore…

Ah, oui, je bricole un peu à droite à gauche. J’essaye d’utiliser au moins LinkedIn, c’est important. Mais je ne sais pas si je le fais bien.. En fait , j’ai peur que cela fasse trop artisanal.

Je sais qu’il est important de ne pas avoir un profil trop ‘CV’.. Je tente de partager des informations sur mon entreprise et mon secteur afin d’attirer des prospects, des candidats, des gens de notre secteur… Mais je ne suis pas sûr que cela soit efficace. Ce qui est fou est que mes diffusions arrivent parfois à attirer près de 2000 vues… Mais je ne sais pas quoi en faire! Comment convertir cette approche en business, recrutements etc… ?

Et pour couronner le tout!

Ma direction pense que je perds du temps. Bref, je n’ai pas les bons outils pour comprendre si ce que je fais est bien et s’il y a un ROI. ☹.

Et BINGO !

Vous avez dans votre équipe le fameux “Social Cowboy”. Il tire plus vite que son ombre,  a de bonnes intuitions, oeuvre à la construction de votre territoire comme il peut, mais il est un peu seul, et pas toujours bien armé.

Qu’est-ce que c’est un Social Cowboy  ?

C’est un salarié commercial, communiquant, marketeur, RH… ou tous salariés lambda qui communiquent en solitaire sur les réseaux sociaux professionnels avec un profil « semi brandé” de la marque de l’entreprise. Le  Social Cowboy a tendance à bricoler des visuels lui-même, et ils sont parfois trop petits, trop grands, pixelisés ou pas forcément en phase avec la stratégie de la communication de l’entreprise.

De plus, le Social Cowboy diffuse des informations sur l’entreprise et leur secteur, en « likant » des articles publiés par le service de communication de l’entreprise.

Qu’arrive-t-il à notre Social Cowboy, une fois lancé seul dans le Far West des réseaux sociaux ?

Souvent cette personne peut être amenée à faire des partages et même des tentatives de chasse aux prospects ou candidats, mais souvent, après quelques mois d’efforts :

  • Le Social Cowboy ne voit pas de « résultat »  et, par frustration, il arrête…
  • Il peut être amené à croire que les réseaux sociaux n’ont aucun bénéfice.
  • Dans le cas positif, il arrive à attraper un poisson ! Yipee ! Il essaie d’en parler avec sa direction, mais elle ne partage pas la même joie ou ne lui en donne aucune reconnaissance.

Social cowboy sur son lieu de travail

Image rare d’un Social Cowboy en pleine activité… ?

  • Pire :  ses collègues ou voire, son boss, sont même jaloux de lui ! Car le Social Cowboy arrive à pénétrer sur les territoires inconnus , c’est-à -dire il attire du monde sur son profil et convertit ! Qui est ce “Prince de la gâchette” des réseaux sociaux ?! “Mais comment il l’a fait?”, ils demandent… Et ses collègues sont vite à rétorquer, “Il doit avoir beaucoup de réseau…” ou “ C’est un génie réseaux sociaux… “

Mais, attention! Ce que ces collègues ne comprennent pas, c’est que ce Social Cowboy  est actif sur les réseaux sociaux depuis un moment :  il diffuse des contenus, lance des invitations, prend contact… et régulièrement ! Il essaie tout! Certes beaucoup d’efforts pour parfois peu de « grands » résultats, mais au moins il  essaie ! Il suit le fameux adage de Nike, « just do it ».  ?

Alors, ce Social Cowboy, est-il bénéfique à l’entreprise ??

Eh bien,  oui et non…

  • Oui, parce qu’il est positif d’avoir des personnes ouvertes et autonomes, qui essaient de trouver des solutions eux-mêmes. Qui plus est,  elles reconnaissent la valeur des outils comme les réseaux sociaux.

Horde de moins en moins sauvage

La horde de moins en moins sauvage

  • Encore oui, car ces Social Cowboys, en “vieux routiers” du social media ayant exploré 1000 chemins, se sont heurtés à tous les périls, peuvent montrer à leurs collègues le bon chemin et les pièges à éviter. Et peut-être même mieux le faire que les jeunes loups, souvent à la gâchette facile, mais pourvus de moindres expériences du terrain.
  • Et encore non.. Pourquoi?? Bah, mettez-vous dans les bottes du Social Cowboy! Si vous preniez des initiatives et l’entreprise ne reconnaît pas vos efforts, vous serez frustrés aussi et vous finirez par partir!

Et s’ils partent, ceci est  une perte pour l’entreprise! Quelque part, votre entreprise a déjà payé pour faire ces « tests » sur les réseaux sociaux, car le Social Cowboy les fait durant sa journée ! Autant que l’entreprise bénéficie des enseignements collectés lors de ces explorations !

Et n’oublions pas que le Social Cowboy frustré qui part en pensant que l’entreprise refuse de se moderniser  = un client insatisfait qui peut s’exprimer sur les réseaux sociaux.?

 

Comment accompagner le Social Cowboy vers l’eldorado du ROI ?

Il faut CHOUCHOUTER vos “Poor lonesome cowboys et cowgirls!!” Il faut féliciter leurs initiatives et  encourager leurs innovations ! ?  Bref, il faut surtout les aider et  faire attention à « soigner » leurs frustrations, car ils sont l’atout en or de l’entreprise

Mais comment faire de vos Social Cowboys et Cowgirls ces “rois et reines du Far West” au pays des réseaux sociaux professionnels ?

Il faut les :

  • identifier ;
  • écouter ;
  • comprendre ;
  • former ;
  • les aider à former les autres ;
  • et surtout, les impliquer !

emoji cowboy

And, that, my friends, is how the West was won…

Howdy partner! Vous voulez identifier vos Social Cowboys et Cowgirls et les aider à monter en compétences réseaux sociaux ? Nos belles Santiags vous attendent…

*Source :  Weber Shandwick

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *